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Office des Vigiles

2 juillet, Mercredi de la 13ème semaine du Temps Ordinaire

 

Introduction

 

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.

 

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.
Amen. Alléluia.

 

Hymne

 

O sacrosancta Trinitas, 

quæ cuncta condens ordinas, 

diem labori deputans 

noctem quieti dedicas, 

 

Trinité infiniment sainte,

qui fais toute chose avec ordre,

assignant le jour au travail

comme la nuit, pour le repos.

 

Te mane, simul vespere, 

te nocte ac die canimus; 

in tua nos tu gloria 

per cuncta serva tempora. 

 

Nous te chantons dès le matin,

comme la nuit et tout le jour,

garde-nous toi-même en ta gloire,

dès maintenant et pour toujours.

 

Nos adsumus te cernui 

en adorantes famuli; 

vota precesque supplicum 

hymnis adiunge cælitum. 

 

Toi, que nous voulons adorer

humbles serviteurs, en prière,

permets que nos désirs, nos voeux,

puissent se joindre aux chants du ciel.

 

Præsta, Pater piissime, 

Patrique compar Unice, 

cum Spiritu Paraclito 

regnans per omne sæculum. 

 

Nous te louons, Dieu de bonté,

comme aussi nous chantons le Fils,

Dans le souffle de l’Esprit Saint

régnant sans fin et à jamais. Amen.

 

1er nocturne

 

Psaume 46 (h 47)

 

Tous les peuples, battez des mains, 

acclamez le Seigneur avec des cris de joie !

Le Seigneur, le Très-Haut, est redoutable, 

grand roi sur toute la terre.

Il a rangé les peuples sous notre joug ; 

il a mis sous nos pieds les nations.

Il a choisi pour nous une terre en héritage ; 

c'est l'orgueil de Jacob, son préféré.

Dieu monte au milieu des clameurs,

lui, le Seigneur, au son de la trompette. 

Chantez, chantez pour le Seigneur !

Chantez pour notre roi, chantez !

Il est roi sur toute la terre ;

chantez le Seigneur par des psaumes !

Il est roi, le Seigneur, sur les nations ; 

il siège sur son trône sacré.

Ils viendront tous, les chefs des peuples ; 

ils s'uniront au peuple du Dieu d'Abraham.

Car ils sont à Dieu, les puissants de la terre ; 

plus haut que tout, s'élève le Seigneur. 

 

Psaume 44 (h 45)

 

Le coeur vibrant de paroles de fête, †

je vais déclamer pour un roi mon poème *

ma langue est aussi vive que le roseau d'un scribe.

Tu es le plus beau des enfants des hommes ; †

la grâce est répandue sur tes lèvres. *

Oui, vraiment, le Seigneur t'a béni pour toujours.

Ceins ton épée, vaillant, à ton côté ! †

Dans le faste et l'éclat, triomphe sur ton char, *

au nom de la justice et de la vérité !

Ta main te donnera un spectacle terrible : †

criblés de tes flèches, des peuples se soumettent ; *

ils perdent coeur, les ennemis du roi.

Toujours et à jamais subsistera ton trône ; † 

ton sceptre royal est le sceptre du droit ; *

Tu aimes la justice et détestes le mal.

C'est que l'onction te fut donnée par le Seigneur, ton Dieu ; 

dans l'allégresse, il t'a choisi parmi tes compagnons.

Ton vêtement n'est que parfum de myrrhe et d'aloès ; 

du palais d'ivoire, te vient le son des harpes.

Des filles de roi sont venues t'accueillir ;

à ta droite, une reine parée de l'or d'Ophir.

Écoute, ma fille, et prête bien l'oreille : 

oublie ton peuple et la maison de ton père !

Le roi s'est épris de ta beauté ;

c'est lui ton Seigneur : prosterne-toi devant lui !

Les gens de Tyr viendront alors apporter des présents ; 

les peuples les plus riches brigueront ta faveur.

À son entrée, la princesse apparaît dans toute sa splendeur, † 

en robe chatoyante au tissu broché d'or. * 

Elle est conduite vers le roi, escortée de suivantes.

Les voici, ses compagnes ; on les mène vers toi ; † 

leur cortège exulte d'allégresse ; *

elles font leur entrée dans le palais royal.

À tes pères succéderont tes fils ;

tu les établiras princes sur toute la terre.

D'âge en âge, ils prolongeront le souvenir de ton nom. 

Les peuples te loueront, toujours et à jamais.

 

Psaume 45 (h 46)

 

Le Seigneur est pour nous refuge et force,  *

secours qui n'a jamais manqué dans la détresse.

La terre peut trembler, nous resterons sans crainte, *

même si les montagnes basculent dans la mer.

Les flots pourront mugir et déferler, *

les montagnes frémir sous les assauts des vagues.

Avec nous, le Seigneur Sabaoth ! *

Forteresse pour nous, le Dieu de Jacob !

Source de joie, un fleuve arrose la cité de Dieu, *

la cité sainte, demeure du Très-Haut.

Le Seigneur réside en elle et la rend inébranlable ; * 

dès le point du jour, le Seigneur lui vient en aide.

Les nations s'agitent, les royaumes sont ébranlés ; *

qu'il élève la voix et la terre s'effondre.

Avec nous, le Seigneur Sabaoth ! *

Forteresse pour nous, le Dieu de Jacob !

Venez contempler l'aeuvre du Seigneur ! (...) *

Il met fin aux combats jusqu'au bout de la terre.

Il casse les arcs, il brise les lances ; *

il livre au feu les boucliers.

Arrêtez ! Sachez que je suis Dieu ! *

Je domine les nations, je domine la terre.

Avec nous, le Seigneur Sabaoth ! *

Forteresse pour nous, le Dieu de Jacob !

 

Psaume 47 (h 48)

 

Que le Seigneur est grand ! Qu'il est digne de louange, *

dans la ville de notre Dieu !

Splendeur altière de sa montagne sainte, *

joie pour toute la terre !

Montagne de Sion, vrai pôle du monde, *

cité du Grand Roi !

Dans l'enceinte de ses remparts, *

c'est le Seigneur qui s'est révélé forteresse.

Voici que des rois s'étaient ligués ; *

ils étaient passés tous ensemble à l'attaque.

Mais ce qu'ils virent les frappa de stupeur ; *

pris de panique, ils décampèrent.

Là, un tremblement les avait saisis, *

une angoisse de femme en travail.

Ce fut pareil au grand vent d'Orient, * 

quand il brise les vaisseaux de Tarsis.

Nous l'avions entendu dire, et maintenant nous l'avons vu, *

dans la ville du Seigneur Sabaoth.

Oui, c'est la ville de notre Dieu ; *

le Seigneur, pour toujours, la rend inébranlable.

Nous évoquons, Seigneur, ton amour, *

au milieu de ton temple.

Aussi loin que ton Nom, parviendra ta louange, *

jusqu'aux extrémités de la terre.

Ta main est toujours prête à faire justice ; *

que la montagne de Sion exulte !

Que les villes de Juda tressaillent d'allégresse, *

dans la joie de tes jugements !

Longez le rempart de Sion, *

voyez l'une après l'autre ses tours,

observez avec soin ses murailles, *

visitez ses ouvrages fortifiés !

Vous le raconterez aux générations à venir :  *

tel est bien le Seigneur !

Il est notre Dieu, toujours et à jamais ; *

c'est lui qui nous conduit.

 

La Parole de Dieu  : 1 Samuel 11, 1-15

 

Nahash l’Ammonite monta prendre position contre Yabesh-de-Galaad. Alors tous les gens de Yabesh dirent à Nahash : « Conclus avec nous une alliance, et nous te servirons. »

02 Mais Nahash l’Ammonite leur fit cette réponse : « Voici comment je la conclurai : en vous crevant à tous l’œil droit ! J’infligerai cette infamie à tout Israël. »

03 Les anciens de Yabesh lui dirent : « Laisse-nous un répit de sept jours, que nous puissions envoyer des messagers dans tout le territoire d’Israël, et si personne ne vient à notre secours, nous nous rendrons à toi. »

04 Les messagers arrivèrent à Guibéa de Saül et rapportèrent ces paroles aux oreilles du peuple. Alors tout le peuple éclata en sanglots.

05 Or voici que Saül revenait des champs derrière ses bœufs et il demanda : « Qu’a donc le peuple ? Qu’a-t-il à pleurer ainsi ? » On lui répéta les paroles des gens de Yabesh.

06 L’Esprit de Dieu s’empara de Saül quand il entendit ces paroles, et il s’enflamma d’une grande colère.

07 Il prit une paire de bœufs, les dépeça et en envoya les morceaux dans tout le territoire d’Israël par l’entremise de messagers qui dirent : « Celui qui ne partira pas au combat derrière Saül et Samuel, voilà ce qui arrivera à ses bœufs ! » La terreur du Seigneur s’abattit sur le peuple, et ils marchèrent tous comme un seul homme.

08 Saül les passa en revue à Bézèq : les fils d’Israël étaient trois cent mille, et les hommes de Juda, trente mille.

09 On dit aux messagers qui étaient venus : « Transmettez ceci aux gens de Yabesh-de-Galaad : Demain, quand le soleil sera au plus chaud, vous aurez du secours. » Les messagers vinrent informer les gens de Yabesh, qui s’en réjouirent.

10 Ceux-ci dirent aux Ammonites : « Demain, nous nous rendrons à vous, et vous nous traiterez comme bon vous semble. »

11 Or, le lendemain, Saül disposa le peuple en trois colonnes. Ils pénétrèrent dans le camp aux dernières heures de la nuit et frappèrent les Ammonites jusqu’à l’heure la plus chaude du jour. Alors les survivants se dispersèrent, et il n’en resta pas deux ensemble.

12 Le peuple dit à Samuel : « Qui donc disait : “Saül régnerait-il sur nous ?” Livrez-nous ces gens-là, que nous les mettions à mort ! »

13 Mais Saül déclara : « On ne mettra personne à mort en un tel jour, car, aujourd’hui même, le Seigneur a réalisé le salut en Israël. »

14 Samuel dit au peuple : « Venez, allons à Guilgal ! Nous y renouvellerons la royauté. »

15 Tout le peuple alla donc à Guilgal. Là, à Guilgal, on fit roi Saül en présence du Seigneur ; on offrit des sacrifices de paix en présence du Seigneur. Et là, Saül et tous les gens d’Israël se livrèrent à de grandes réjouissances.

 

Répons

 

R. br. Magnus Dominum et laudabilis nimis. 

V/ In civitate Dei nostri in monte sancto eius.

V/ Gloria Patri et Filio et Spiritui sancto.

 

Que le Seigneur est grand, qu’il est digne de louange

V/ Dans la ville de notre Dieu, sur sa montagne sainte.

V/ Gloire au Père et au Fils et Saint Esprit.

 

2ème nocturne

 

Psaume 48

 

Ecoutez-moi bien, tous les peuples,

prêtez l'oreille, habitants de l'univers,

Vous, les humbles gens, et vous, grands personnages

tous ensemble, le riche et le pauvre !

Les paroles de ma bouche expriment la sagesse ;

je forme dans mon coeur des pensées judicieuses.

Je me suis appliqué à bien entendre les sentences ;

sur la cithare, je vais résoudre mon énigme.

Pourquoi m'inquiéter pendant les mauvais jours,

quand la malice des perfides m'environne ?

Ils ont confiance en leurs richesses ;

ils se glorifient de leur fortune immense.

Mais non, un homme ne peut se racheter,

ni payer à Dieu sa rançon.

Le prix de sa vie serait bien trop cher ;

jamais il ne pourra payer pour vivre plus longtemps.

Pourrait-il éviter toujours de voir la tombe,

alors qu'on voit mourir même les sages ?

Ils périront aussi le fou et l'insensé ;

ils laisseront à d'autres leurs richesses.

Ils n'auront plus d'autres maisons que leurs tombeaux,

alors qu'à de grands domaines, ils imposaient leurs noms.

L'homme qui réussit ne saurait durer ;

il ressemble au bétail qu'on abat.

Ainsi vont-ils, pleins d'assurance, 

satisfaits de leur sort, mais vers quel avenir !

Comme un troupeau, la Mort les emmène ;

ils descendent tout droit au tombeau.

Au matin, ils vont disparaître ;

les enfers, voilà leur résidence !

Mais Dieu lui-même rachètera ma vie ;

m'enlevant aux griffes des enfers, il me prendra.

Ne t'inquiète pas quand un homme s'enrichit,

donnant à sa maison toujours plus d'opulence !

Car à sa mort, il ne peut rien emporter ;

cette opulence ne va pas le suivre.

Il avait beau pendant sa vie se féliciter,

être fier de si bien se traiter,

il rejoindra la lignée de ses pères ;

avec eux plus jamais on ne voit la lumière.

L'homme qui réussit ne sait pas comprendre ;

il ressemble au bétail qui ne peut pas parler.

 

Psaume 49

 

Le Seigneur parle ; il convoque la terre,

depuis l'Orient jusqu'à l'Occident.

Du haut de Sion, la magnifique, il resplendit.

Qu'il vienne notre Dieu ! Qu'il rompe son silence !

Devant lui brûle un feu dévorant,

et tout autour de lui la tempête fait rage.

Il convoque les cieux et la terre ;

il les convoque au procès de son peuple.

« Rassemblez devant moi tous les miens,

ceux qui par un sacrifice ont fait alliance avec moi ! »

Les cieux vont proclamer sa justice ;

oui, le Seigneur, c'est lui le juge !

Ecoute, ô mon peuple, je vais parler, †

témoigner contre toi Israël ;

Je suis le Seigneur, ton Dieu.

Ce n'est pas à propos des sacrifices, que je t'accuse :

tes holocaustes sont tous les jours devant moi.

Mais je n'ai que faire d'un taureau de ton domaine,

ou des boucs de tes enclos !

Car tous les animaux des forêts sont à moi

et, par milliers, les bêtes des montagnes.

Je connais tous les oiseaux du ciel ;

j'ai devant moi tout le gibier de la campagne.

Si j'ai faim, je n'irai pas te le dire ;

l'univers est à moi, et tout ce qu'il contient.

Vais-je manger la chair des taureaux ?

Vais-je boire le sang des boucs ?

Offre ta louange au Seigneur en sacrifice,

accomplis tes voeux envers le Très-Haut !

Alors tu pourras m'invoquer au jour de la détresse ;

je te délivrerai et tu me rendras gloire.

Mais que viens-tu réciter mes préceptes ?

Pourquoi garder mon alliance à la bouche.

Toi qui as en horreur les réprimandes,

toi qui rejettes bien loin mes paroles !

Si tu connais un voleur, tu restes en bons termes avec lui ;

tu fréquentes volontiers les adultères.

Tu ouvres la bouche pour des méchancetés ;

tu te sers de ta langue pour tromper.

A peine assis, tu parles contre ton frère ;

tu calomnies le fils de ta mère.

Voilà ce que tu fais, et moi je me tairais ! †

Crois-tu que je suis comme toi, *

Eh ! bien, je t'accuse et je fais devant toi l'énoncé des griefs.

Réfléchissez bien, vous qui oubliez Dieu !

Craignez d'être mis en pièces sans espoir de secours !

Qui m'offre sa louange en sacrifice me rend gloire ;

à qui suit le droit chemin, je ferai voir mon salut.

 

Psaume 51

 

Pourquoi, vantard, te glorifier de tes méfaits ? †

sans cesse, tu rumines des crimes ; *

tu fais de ta langue une lame effilée pour tes fourberies.

Au lieu du bien, tu aimes le mal, †

le mensonge au lieu de la franchise ; *

tu aimes à tenir des propos pernicieux, langue perfide !

Aussi Dieu te renversera pour toujours, †

il t'emportera, t'expulsera hors de la tente ; *

il t'arrachera de la terre des vivants.

A cette vue, les justes seront saisis de crainte ;

ils tourneront l'impie en dérision ;

"Le voilà, cet homme qui n'a pas cherché sa force en Dieu ;

il comptait sur ses biens et tirait force de ses crimes."

Pour moi, je suis comme un bel olivier dans la maison de Dieu ;

je compte sur l'amour du Seigneur, toujours et à jamais.

Sans fin, je veux te rendre grâce pour ce que tu as fait ;

je proclamerai ton nom et ta bonté devant tes fidèles.

 

Lecture patristique

 

Oraison

 

Tu as voulu, Seigneur Dieu,
que par la grâce de l’adoption filiale,
nous devenions des enfants de lumière ; *

ne permets pas que nous soyons enveloppés des ténèbres de l’erreur, /

mais accorde-nous d’être toujours rayonnants

dans la splendeur de ta vérité.

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, +

qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, /

Dieu, pour les siècles des siècles.

 

Conclusion 

 

Bénissons le Seigneur

Nous rendons grâce à Dieu.

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